dimanche 21 décembre 2008

C'est l'hiver !

Aujourd'hui, c'est le premier jour de l'hiver. Et comme les autres, cette saison a droit à son billet.

Le Pilat enneigé

L'hiver est une belle saison quand on voit les paysages blancs, les sapins recouverts de neige.


Les enfants s'amusent à dévaler les collines, à bâtir des bonhommes de neige, à se lancer des boules de neige.

Oui, l'hiver est une belle saison quand on n'a pas besoin de circuler. Oui, l'hiver est une belle saison quand on a un toit pour rester au chaud.


Il existe quand même de belles choses dans cette saison mais l'hiver n'est pas la saison que je préfère. Ma préférée, c'est celle qui voit la vie renaître, c'est-à-dire le printemps.


samedi 13 décembre 2008

Pampelune : la cathédrale Santa Maria

Poursuivons notre visite de Pampelune par sa cathédrale
Sa façade du XVIII° s. est très classique et assez austère. Mais détrompez-vous, ce style plutôt lourd cache une élégante architecture gothique et des parties plus anciennes.

L'accès en dehors des célébrations se fait par le musée dicocésain.


Pour pénétrer dans la cathédrale, il faut d'abord parcourir le cloître.

Nous y voici.

























Devant l'autel on peut admirer un splendide tombeau en albâtre de Carlos III, roi de Navarre, et de son épouse.






















J'ai bien aimé ce superbe Christ en Croix de Miguel de Ancheta (XVI° s.), à l'expression douloureuse et d'une anatomie impeccable.

Et voici quelques images de beaux retables que l'on peut découvrir dans la Cathédrale Santa Maria de Pampelune.


Le musée diocésain est installé dans l'ancien réfectoire dans lequel se trouvent, entre autres, de nombreuses vierges polychromes gothiques et baroques.
J'adore ces statues ainsi restaurées. En effet, dans les églises, elles ont perdu leurs couleurs. Ici, on peut les voir dans toute leur beauté originelle et imaginer ainsi les cathédrales colorées comme elles l'étaient au Moyen-Âge.

Dans une pièce voisine du réfectoire, on peut découvrir une cuisine monumentale avec ses cheminées géantes qui en font probablement l'une des plus imposantes d'Europe.


Ces mêmes cheminées vues de l'extérieur.

samedi 6 décembre 2008

Fête des Lumières

Aujourd'hui, 6 décembre, c'est la Saint-Nicolas. Loin, de ma Lorraine natale, Saint-Nicolas sur son char jetant des bonbons aux enfants accompagné du père Fouettard reste néanmoins dans mes souvenirs d'enfants.


Autre région, autres festivités.
A Lyon et maintenant dans toute sa région, chaque 8 décembre, les fenêtres des maisons s'illuminent, éclairées de milliers de lumignons. La ville de Lyon, ville des frères Lumière a pris conscience à la fin des années 80 de l'intérêt de développer ces festivités. Pendant 4 jours autour du 8 décembre, les monuments lyonnais sont mis en valeur par des éclairages adaptés. Cela va encore plus loin car les monuments servent de décor, de support à des spectacles visuels sensationnels.


Depuis 2000 que nous sommes dans la région, nous n'étions jamais allés voir la Fête des Lumières : effrayés par la foule nombreuse, empêchés par le travail, découragés par la météo.
Cette année, le 8 décembre étant un lundi, la Fête des Lumières se déroule sur 4 jours. Nous avons évité le samedi qui est le jour de pleine affluence et avons choisi le vendredi. Nous nous sommes garés facilement à Gerland et le métro nous a transporté jusqu'au centre. Il y avait du monde mais cela restait encore convenable. Mais, je n'ose imaginer ce que cela doit être le samedi et le 8 décembre, dans la Presqu'île et le Vieux Lyon.

La basilique de Fourvière dominant la ville se pare de diverses couleurs. J'ai surtout apprécié l'illumination de la Cathédrale St-Jean et le spectacle Place des Terreaux. Je suis resté scotché.

Sûr que j'y retournerai les années suivantes.
Merci à Luca pour ces deux photos prises avec son portable

Allez, un peu de chauvinisme. Même si cela n'a aucune commune mesure avec la Fête des Lumières de Lyon qui se déroule en de nombreux points de la ville, sachez que chaque été à Nancy, la place Stanislas est également mise en lumière.


lundi 17 novembre 2008

Pampelune et la vieille ville.

Pour nous rendre de la plaza Castillo à la Cathédrale, traversons la vieille ville.

Voici d'abord la Casa Consistorial sur la place du même nom. C'est l'Hôtel-de-Ville avec sa façade baroque et sa statue de la Renommée avec sa trompette de cuivre doré.


La calle de Florencio de Ansoleaga contourne l'église San Saturnino. On y trouve l'oratoire de Saint-Philippe Neri (San Felipe Neri).


Et oui comme d'autres villes, Pamplona est victime des tags. Encore si ceux-ci étaient beaux. C'est une vraie plaie ces tags laids. Je tempère mon avis pour certains tags réalisés par des "artistes" mais sur des supports choisis.

Voici l'église de San Santurino ou de San Cernin. Ses deux hautes tours, traçant dans le ciel une silhouette caractéristique et emblématique de la ville, et ses murs puissants, évoquent une autre époque où sa fonction était bien différente. En effet, c'était une véritable forteresse où venait se réfugier la population.

La tour en arrière plan est la Tour de l'Horloge. C'est cette horloge qui annonce chaque matin pendant les fêtes de la San Fermin le moment où la fusée donnant le départ de l'encierro est lancée. Elle est surmontée d'une girouette en forme de coq, le gallico de San Cernin.


En poursuivant vers le nord, on atteint le Museo de Navarra. Il ne pouvait pas se garer ailleurs celui-là ! Le musée est situé dans l'ancien Hôpital ND de la Miséricorde dont il ne subsiste de l'époque que le portail et l'église.
En continuant encore vers le nord de la ville, on atteint les remparts d'où l'on aperçoit les quartiers plus modernes situés au-delà du rio Arga.

mardi 11 novembre 2008

Premier 11 novembre sans poilu

Premier 11 novembre en France sans poilu. Tous les poilus français sont morts depuis la mort de Lazare Ponticelli en mars dernier. (cf. http://trevize-jaietela.blogspot.com/2008/03/le-der-des-ders.html).

Il faut néanmoins conserver un travail de mémoire pour que l'on n'oublie pas le sacrifice de ces hommes volontaires à défendre leur patrie. Je tempérerai car je crois qu'ils étaient plus contraints de combattre que prêt à se faire trouer la peau pour un idéal. Ils avaient une femme, des enfants, un ferme à entretenir, etc. Pour tout cela, ils voulaient vivre. Le pire c'est que les hommes en face surlesquels ils tiraient et qui leur tiraient dessus étaient dans la même situation.

Les raisons de la guerre échappent souvent au commun des mortels d'autant plus quand elles font l'intérêt des marchands de canons. C'est vrai que quand on est attaqué, il faut bien se défendre. En vérité, on la voulait aussi cette guerre. Et là, les poilus nous ont défendu au sacrifice de leur vie. La guerre a mal été menée et de nombreux millions de morts ont été inutiles. Toute mort est d'ailleurs inutile mais je ne voudrais pas m'étendre là-dessus : cela ferait d'ailleurs un bon sujet de philosophie.


Le travail de mémoire doit continuer pour se rappeler la stupidité de la guerre. Mais là, j'ai bien peur que cela fasse partie de la nature humaine. L'homme est capable du meilleur comme du pire. Et oui, l'homme est capable de dépenser beaucoup d'énergie pour sauver une vie alors qu'il n'hésitera pas à envoyer de nombreux jeunes gens se faire tuer pour quelques idéaux.

Les momuments aux morts illustrant ce billet sont respectivement situés à Agen (47) et à Ascain (64).

vendredi 7 novembre 2008

Pampelune et la plaza del Castillo

Pampelune est une ville jeune et très vivante dont la vie s'articule autour de sa splendide plazza del Castillo.
Cette place piétonne est entourée de beaux immeubles aux balcons forgés. Tout autour de cette place, on retrouve dans les ruelles une vie animée et festive ainsi que la plupart des bars à pintxos.
C'est sur cette place que se trouve le célèbre Café Iruña. Il s'agit d'une grande brasserie du début du XX° s. qui a conservé sa décoration : colonnes sculptées, lampes ouvragées, stucs au plafond et d'immenses miroirs recouvrant tous les murs.


Ernest Hemingway venait s'installer sur la terrasse de ce café pour jouir du cadre exceptionnel. Rappelons qu'il a immortalisé les Fêtes de San Fermin dans son livre Le soleil se lève aussi, les popularisant de manière internationale.

Ah oui, j'oubliais. C'est sur cette place que j'ai trouvé les toilettes publiques les plus propres du monde. Etait-ce dû au grand nettoyage après les Fêtes de la San Fermin ?

jeudi 30 octobre 2008

Pampelune et les encierros

Terminons notre voyage au Pays Basque par la visite de Pampelune (Pamplona/Iruña) en Navarre. Comme il y a beaucoup à dire, ce sera sur plusieurs billets.

un des nombreux balcons ornés d'un toro à l'occasion de la San Fermin

Vous n'êtes pas sans connaître les fêtes de la San Fermin, si chères aux Navarrais, qui se déroulent chaque année du 6 au 14 juillet. Beaucoup, beaucoup de monde. Musique, jazz, défilés de grosses têtes, feux d'artifices, bals populaires,... la fête sans discontinuer pendant 6 jours. Mais la nuit, l'alcool coule à flot et les bagarres sont nombreuses.

les arènes de la Plaza de Toros

Chaque matin, à 8h, c'est l'heure de l'encierro : les taureaux de la corrida de l'après-midi, accompagnés de boeufs, sont lâchés dans les rues de la ville, selon un itinéraire qui les mènent jusqu'aux arènes où ils seront tués. Habillé de blanc et de rouge, le jeu consiste à courir devant ces bêtes en brandissant un journal roulé qui sert à fixer l'attention du taureau.

Un rituel pour accompagner les taureaux vers la mort. Un rituel où la peur, l'angoisse deviennent jouissives. Evidemment, le risque d'être encorné existe et chaque jour des dizaines de personnes sont blessées, le plus souvent heureusement légèrement. A noter que les accidents les plus graves impliquent généralement des touristes.


Si ce sujet vous intéresse, je vous conseille de vous rendre sur le site officiel http://www.sanfermin.com/

mercredi 29 octobre 2008

Deux recordmen du monde de vitesse

J'ai visité hier la cité du Train de Mulhouse où nous avons pu découvrir le monde des trains.


J'ai été surtout impressionné par la taille des locomotives à vapeur qui circulaient encore en France après la guerre. On est bien petit à côté. J'imagine ces monstres crachant leur fumée noire filant à toute vitesse dans le paysage français comme cette 241 P16 du dépôt du Mans qui a été mise hors service en 1973. Et oui, ce n'est pas si vieux !

Mais, ce qui m'a ému, ce sont les deux locomotives qui ont battu le record de vitesse sur rail en 1955 dans les Landes, sur une ligne droite de 46 km.

Il s'agit de la BB9004 et de la CC7107. Deux locomotives françaises de conception différente qui ont établi à un jour d'intervalle le même record. Ex-aequo afin de ne pas privilégier un constructeur par rapport à l'autre. Le record précédent datait du 21/02/1954 et avait été établi entre Dijon et Beaune par la CC7121 en configuration normale à 243 km/h.

Pour le record de 1955 dans les Landes des adaptations avaient été réalisées notamment pour modifier les rapports d'engrenages et pour renforcer pantographes et caténaires.



Le record établi le 28/03/1955 par la CC7107 et le 29/03/1955 par la BB9004 établi à 331 km/h a pulvérisé tous les autres records.

Les BB sont des locomotives éléctriques à 2 boggies à 2 essieux moteurs alors que les CC sont à 2 boggies à 3 essieux moteurs. Il suffit de compter les roues pour les dfifférencier facilement. La BB 9004 a été construite par les Ets Schneider au Creusot et la CC7121 par Alsthom.





En février 1981, ce record sera porté à 380 km/h par un TGV circulant sur la ligne grande vitesse (LGV) Sud-Est.

En mai 1988, la Deutsche Bahn ravit aux Français le record avec un ICE-V qui atteint sur une LGV la vitesse de 406,9 km/h. Mais, la SNCF ne se laisse pas pour autant impressionner et dès décembre 1988 atteint officieusement lors d'essais la vitesse de 408,4 km/h avec un TGV.

En mai 1990, un TGV sur la LGV Atlantique atteint 515,3 km/h et reprend le ruban bleu.

Le 3 avril 2007, la SNCF bat son propre record sur la LGV Est avec la vitesse impressionnante de 574,8 km/h. Je pense qu'une pause est désormais marquée mais comme les records sont faits pour être battus, celui-ci le sera également un jour.

Promis dans d'autres billets, encore quelques photos de train.

mercredi 22 octobre 2008

Merci de Roberto SAVIANO

Ci-dessous le message de remerciement de Roberto SAVIANO du 22/10/08 paru sur La Repubblica, traduit par mes soins et dans lequel j'ai inséré des photos.




MERCI pour tout ce que vous êtes en train de faire. C'est difficile de montrer comme c'est très important pour moi ce qui est survenu ces derniers jours. Combien cela m'a touché et redonné du courage, ému et abasourdi jusqu'à me laisser presque sans mot. Je n'aurais jamais imaginé que quelque chose de semblable pouvait arriver, je n'aurais jamais rêvé d'une telle réaction en chaîne d'affection et de solidarité.
Merci au Président de la République, qui, comme déjà dans le passé, m'a exprimé sa présence à mes côtés dans laquelle je n'ai pas seulement ressenti le soutien de la plus haute charge de ce pays, mais la sincère implication d'un homme qui vient de ma terre.

Merci au Président du Conseil et à ces ministres qui ont voulu montrer leur solidarité en soulignant que ma lutte ne devait pas être vue disjointe de l'action des forces qui représentent l'Etat et de l'engagement de tous ceux qui ont le courage de ne pas se plier devant la domination de la criminalité organisée. Merci aux efforts intensifiés dans le territoire du clan des Casalesi, avec l'espoir qu'on avance jusqu'à quand les deux accusés recherchés Michele Zagaria et Antonio Iovine – les boss-managers qui investissent à Rome comme à Parme et Milan – puissent être finalement arrêtés.

Merci à l'oppositon et aux contre-ministres qui ont soutenu mon engagement et à tout ce que le gouvernement a fait pour ma sécurité. En voyant dans ma lutte une lutte au-delà des partis.

Les lectures de mes mots qui ont été faites ces derniers jours sur les places m'ont fait un immense plaisir. Comme j'aurais voulu être là, sur chaque place, à écouter. A voir chaque visage. A remercier chaque personne, à lui dire comme c'était important pour moi son geste.

Parce que maintenant ces mots ne sont plus mes mots. Ils ont cessé d'avoir un auteur, ils sont devenus la voix de tous. Un grand, un immense chœur qui résonne dans chaque coin d'Italie. Un livre qui a cessé d'être fait de papier et de symboles imprimés en noir sur blanc et est devenu voix et chair. Merci à ceux qui ont compris que ma douleur était leur douleur et ont essayé d'imaginer les morsures de la solitude.

Merci à tous ceux qui se sont souvenu des personnes qui vivent dans mes mêmes conditions en les rendant ainsi un peu moins seules, un peu moins invisibles et oubliées.
Merci à tous ceux qui m'ont défendu des accusations d'avoir offensé et diffamé ma terre et à tous ceux qui m'ont offert une maison ne me faisant pas sentir comme quelqu'un qui s'est mis de lui-même dans les ennuis et que maintenant il était normal qu'il s'en débrouille.

Merci à ceux qui m'ont défendu de l'accusation d'être un phénomène médiatique, en montrant que les médias peuvent être utilisés comme instrument pour changer la conscience des personnes et non seulement pour amuser les téléspectateurs.

Merci aux émissions de télé qui ont donné de l'espace à mon histoire, qui ont fait la lumière sur ce qui se passe, merci aux journaux télévisés qui ont suivi minute par minute, en modifiant souvent le découpage habituel en donnant attention à des histoires auparavant ignorées.

Merci aux radios qui ont ouvert leurs micros pour des débats et des commentaires, merci spécialement à Fahrenheit (Radio 3) qui a organisé un marathon de lecture de Gomorra dans lequel des personnalités du monde de la culture, de l'information, du spectacle et de la société civile se sont alternativement relayées. Voix qui se suturent à d'autres voix.
Merci à ceux, qui ces derniers jours, dans les journaux, dans les agences de presse, dans la presse en ligne, dans les blogs, ont diffusé des nouvelles et ont donné place à des réflexions et approfondissements.

De ce Sud souvent oublié on peut voir mieux qu'ailleurs combien les médias peuvent avoir parfois un rôle vraiment déterminant. Merci pour avoir permis, malgré l'habituel cynisme des sceptiques, que se forme une nouvelle sensibilité vers des thématiques trop longtemps reléguées en marge. Parce que raconter signifie résister et résister signifie préparer les conditions pour un changement.

Merci aux réseaux sociaux Facebook et Myspace, dont j'ai reçu des milliers de messages et gestes de soutien, qui ont créé une communauté où le virtuel est le prélude le plus immédiat pour les initiatives, ensuite organisées dans la rue par des personnes en chair et en os.

Merci aux professeurs des écoles qui ont parlé avec les jeunes, merci à tous ceux qui ont fait lire et commenter des extraits de mon livre en classe. Merci aux écoles qui ont ressenti ces histoires comme leurs histoires.
Merci à toutes les villes qui m'ont offert la citoyenneté d'honneur, auxquelles je demande de faire autant attention à qui elles concèdent les appels d'offres et à ne pas considérer leurs entrepreneurs et leurs affaires étrangers aux intrigues de la criminalité organisée.

Et merci à mon journal et aux prix Nobel et aux collègues écrivains de tant de nationalités qui ont écrit et signé l'appel de soutien, voyant dans ces événements me concernant quelque chose qui franchit les problématiques de ce pays, me faisant sentir être un citoyen du monde à juste titre.

Et pourtant Cesare Pavese écrivit qu' "il faut un pays, ne serait-ce que pour le plaisir de le quitter. Un pays veut dire ne pas être seuls, savoir que dans les gens, dans les plantes, dans la terre, il y a quelque chose de toi, qui même quand tu n'y es pas, reste à t'attendre"


J'ai souvent ces dernières années pensé que la chose la plus dure était que personne ne soit là à m'attendre. Maintenant, je sais, grâce aux signatures de milliers de citoyens, que ce n'est plus ainsi, que quelque chose de moi est devenu quelque chose de nous. Et que pays n'est plus – après cette expérience- une entité géographique, mais que mon pays est cet ensemble de femmes et d'hommes qui ont décidé de résister, de changer et de prendre part, chacun faisant bien les choses qu'il sait faire.
Merci

(Roberto SAVIANO - 22 octobre 2008)