dimanche 25 janvier 2009

Interdit aux quadrupèdes

Surprenant panneau à Cortone à l'entrée de la via Santa Croce, l'allée bordée de cyprès reliant le piazzale Santa Margherita à la piazza San Cristoforo.

Il a sûrement sa raison d'être. Est-ce pour ne pas marcher dans le crottin ?

Allez, je traduis pour ceux qui ne comprendraient rien à la langue de Dante.

Accès interdit aux bêtes de selle et de somme.


samedi 24 janvier 2009

Cortone en Toscane


Après quelques billets consacrés aux films que j'ai vus, retournons aux lieux où j'ai été. Retournons en Ombrie dont je n'avais pas fini de parler. Après Pérouse, Assise et Gubbio, voici Cortone. Cette dernière ville est située en Toscane (province d'Arezzo) mais si proche du lac Trasimène que l'on ne s'aperçoit même pas qu'on a changé de région.




Comme d'autres villes de la région, Cortone a des origines étrusques. Ses murs d'enceinte qui datent du Moyen-Age s'appuyent sur des fondations étrusques.








La ville perchée au-dessus du Val di Chiana a conservé son aspect médiéval avec ses petites places et ses ruelles très raides et tortueuses.

Voici la Piazza della Repubblica sur laquelle donne le Palazzo Comunale dont je n'ai pas de photo car il était dans l'ombre. Sur une photo trouvée sur le Web, vous verrez qu'il possède une tour caractéristique toscane avec des créneaux gibelins (tiens, une idée de prochain billet) et un grand escalier sur lesquels les gens se rassemblent pour discuter, notamment les soirs d'été.

J'ai pu néanmoins photographier sa superbe lanterne ...


... et la plaque commémorative qui rappelle qu'en 1860 le peuple toscan et les habitants de Cortona ont plébiscité le rattachement au royaume unifié d'Italie.


Pas très loin, voici le Duomo reconstruit au XVI ° siècle. Sa façade incorpore des vestiges du duomo roman qui le précédait.

























En parcourant la via San Nicolo pour atteindre le haut de la ville, vous apercevrez la charmante petite église San Cristoforo.


Ensuite, par une longue allée escarpée bordée de cyprès, on monte à l'église Santa Margherita.

Cette église construite dans la seconde moitié du XIX° s. sur l'emplacement d'un ancien santuaire gothique dont elle a conservé une rose en vitrail, renferme le tombeau de Ste-Marguerite de Cortone et des trophées pris aux turcs au XVIII° s. lors de batailles navales. Mais nous n'avons guère pu la visiter car il y avait un office.

Autour du sanctuaire, la vue est superbe sur les environs. Quand je disais qu'on était à deux pas du lac Trasimène.

A l'extérieur de la ville, au bord de la route qui vient de la vallée, voici Santa Maria delle Grazie, (ou del Calcinaio), une église renaissance admirable pour l'équilibre de ses proportions qui aurait mérité d'être visitée.

dimanche 11 janvier 2009

Pamplune : de la cathédrale à la place des Toros

Pour terminer, cette visite de Pamplune, je vous propose quelques photos prises sur le chemin du retour entre la Cathédrale et la Plaza de Toros.

En sortant de la Cathédrale par l'entrée principale, qui est fermée en dehors des offices, on ne peut pas manquer ces maisons colorées. Franchement, moi, j'ai adoré cette palette de couleurs vives.


Nous nous sommes arrêtés ensuite pour manger dans un des nombreux restaurants de la calle de San Nicolàs .

Au bout de la calle de San Nicolàs, voici l'église ... San Nicolàs

De là, on tourne dans la calle de San Miguel où l'on découvre des boutiques que l'on ne peut trouver qu'à Pamplune.

Au bout de la calle de San Miguel, voici la place ...

... de San Miguel ?

Et non ! Cela serait trop facile. Allez voici un indice.

Qui est ce saint qui parle à un loup ? Bien sûr, il s'agit de Saint-François-d'Assise.
Nous sommes bien plaza de San Francisco.
Puis, en poursuivant, nous rejoignons l'église San Lorenzo dans laquelle se trouvent trois des reliques de Saint Firmin dont le corps repose à Amiens. C'est de cette église que part en procession la statue du saint lors des fameuses fêtes.

Puis redescendons le paseo Doctor Arazuri


et la calle de Navas de Tolosa.


Empruntons, le paseo de Sarasate pour arriver au Monumento a los Fueros.


Puis, longeons juste un peu la Plaza del Castillo pour emprunter l'Avendida de Carlo III que nous parcourons jusqu'à l'angle avec l'Avenida Roncesvalles.

Là, on retouve le monument à l'encierro (c. billet du 30/10/2008) que je remets ici sous un autre angle.



Il ne reste plus qu'à descendre l'Avenida de Roncesvalles pour rejoindre la Plaza de Toros, le parking étant sous les arènes.

Ici, se termine ce voyage au Pays Basque.