samedi 20 novembre 2010

Gallipoli : les églises de pêcheurs


En faisant le tour de la ville ancienne, autrement dit de l'îlot, par le lungomare, vous ne pouvez pas manquer les églises de pêcheurs (chiese dei pescatori) qui font face à l'île Sant'Andrea.

Ce sont 3 petites églises qui se succèdent l'une après l'autre, chacun différente l'une de l'autre. Elles font face au large, bien à l'ouest pour être vues le plus longtemps possible par les pêcheurs.

Tout d'abord, voici l'Eglise Sainte-Marie-des-Anges (Chiesa Sta Maria degli Angeli) blanche et bleu azur.

Cette église très simple fut construite au XVII° siècle par la Congrégation des Pêcheurs.

Sur la façade, le panneau en majolique qui représente la Madonne des Anges se remarque très bien sur le blanc de la façade.

Voici deux maisons plus loin, l'église du Crucifix (Chiesa del Crocifisso) blanche et brique.

Construite au XVIII° par un lieutenant d'artillerie, elle fut aussitôt dédiée au Crucifix.

On y retrouve également un panneau en majolique.

Juste à côté, séparée par une petite ruelle, voici l'Eglise de Saint-Dominique au Rosaire (Chiesa di San Domenico al Rosario). C'est un tout autre style, un style baroque bien typique de la région, bien moins lumineux que les 2 églises précédentes qui avaient un petit air mexicain.

Cette église du XVII° siècle faisait partie de l'ancien couvent des Dominicains. Elle est trapue avec une façade découpée par des niches et fenêtres avec des corniches sculptées dans le carparo, la pierre calcaire locale.

mercredi 10 novembre 2010

Gallipoli, son château et ses remparts

La ville de Gallipoli est entièrement entourée d'eau et est ceinte de remparts destinés à la protéger.
Le château aragonais des XIII°-XIV° siècle, situé au débouché de l'ancien pont-levis en bois qui reliait la ville à la côte, constituait un élément important dans la défense de la ville.


Il Monumento al riccio (le Monument à l'Oursin) est une oeuvre d' Enrico Muscetra, réalisée en 2001 et qui a été entièrement financée par le bénéfice d'un concert de Goran Bregovic joué à Gallipoli. Evidemment du fait de son caractère moderne, elle fait l'objet d'appréciations et de critiques. Placée d'abord devant le théâtre Schipa, elle a été transférée sur les rochers à fleur d'eau près du Château angevin et du pont qui permet d'accéder à la vieille ville.

Personnellement, je n'ai pas trouvé cette oeuvre dérangeante positionnée comme elle l'est. Ce mélange de moderne et d'ancien n'est pas de mauvais goût. Rien à voir avec un homard de plastique au Château de Versailles.

dimanche 7 novembre 2010

Gallipoli : la belle ville

Nous voici finalement arrivés à Gallipoli.




Poli, en grec c'est la ville. La ville des coqs ? Et non, c'est du grec et pas du latin. Gallipoli : la belle ville.


La ville porte bien son nom. La vieille ville est posée sur un îlot relié à la ville moderne par un pont.
Ses couleurs blanches, grises et beiges qui se reflètent dans une mer azur lui donnent un charme indéniable.
La vieille ville est construite sur un plan islamique ...


... aux rues sinueuses qui forment un labyrinthe. Mais on ne peut pas se perdre car on débouchera toujours sur la mer ... peut-être pas du bon côté de l'îlot, c'est vrai.

Rien que le nom de cette mer me transporte dans d'autres contrées et à d'autres époques. La Mer ionienne. Cela m'évoque la Grèce. Mais c'est vrai que si d'un côté, cette mer baigne les côtes grecques, de l'autre côté elle doit baigner d'autres côtes. Dans le cas présent, ce sont celles de l'Italie du Sud, l'ancienne Grande Grèce ... on y revient toujours :)