dimanche 26 avril 2009

Peschici

Après cette découverte de la côte, arrêtons-nous dans ces villages qui surplombent la mer.

Commençons par Peschici qui est situé au nord du promontoire. C'est un village de pêcheurs qui domine la mer de son éperon rocheux.
Une précision pour les non italophones. Prononcez Peschici, "Pé-ski-tchi". C'est important car prononcé à la française, cela n'a rien à voir.

Voici quelques photos qui j'espère vous feront rêver.



mercredi 15 avril 2009

La côte du Gargano

De nombreuses tours carrées se dressent le long des côtes de la Pouille. Elles permettaient de surveiller la mer afin de prévenir les habitants de l'arrivée des Turcs qui semaient la terreur dans la région. De nombreuses villes de la région ont été saccagées et la population massacrée.


Typique également du Gargano, voici, à côté de la tour, un trabucco. Il s'agit d'une plate-forme surplombant la mer d'où l'on descend un grand filet à mailles serrées. Autrefois, cela permettaient de pêcher sans s'aventurer en mer où l'on risquait fort de rencontrer les Turcs.

De Peschici à Mattinata, la côte calcaire offre une série de hautes falaises blanches, d'arches, de grottes et de rochers isolés. Cela mérite bien une promenade en bateau ...

... jusqu'à la Baia delle Zagare et ses deux célèbres faraglioni.

samedi 4 avril 2009

Le Gargano, un éperon dans la botte

L'éperon italien n'est autre que le promontoire du Gargano. Il n'a rien en commun avec les Apennins. C'est un plateau calcaire qui jadis était une île. Il appartient au même système géologique des îles Tremiti qui paraît-il sont très pittoresques mais où je ne suis pas allé. Peu à peu, les alluvions déposés par les fleuves descendant des Apennins formèrent une plaine et le Gargano fut rattaché au continent.

Plateau calcaire, il est creusé de gouffres. Vue de la mer, il est tout blanc. Sa côte est très découpée et parsemée de grottes marines. Sous le ciel bleu, c'est vraiment magnifique.



La partie orientale du plateau est couverte d'une vaste forêt de hêtres : la Foresta Umbra. C'est assez impressionnant. Partant de la côte très méditerranéenne, la route monte vers le plateau. Peu à peu, le paysage change. Puis, on se retrouve vers 800 m d'altitude dans une forêt épaisse et sombre comme on en trouve dans les régions plus tempérées de l'Europe mais nulle part ailleurs en Pouille. Cette réserve naturelle aménagée pour le tourisme mérite bien son nom, umbra voulant dire en latin ombre. En italien, on dirait cupa.

Au fait, vous êtes-vous déjà questionnés pourquoi rencontre-t-on parfois en France des forêts appelées les Bois Noirs ? et le Périgord Noir ? Et bien, c'est la même idée.

Je n'ai pas réussi à faire une photo à l'intérieur de la forêt, il y faisait vraiment très sombre. Mais quelle fraîcheur ! J'ai juste cette vue prise en redescendant où l'on peut voir le début de la forêt mais cela ne rend pas du tout ce caractère sombre.


Dans les prochains billets, nous poursuivrons la découverte du Gargano.