mardi 29 octobre 2013

Jardin Ephémère 2013

A Nancy, chaque année avant la Toussaint, la place Stanislas prend un air de jardin.



Voici quelques photos de l'édition 2013 qui fête les 10 ans de cette belle manifestation qui attire toujours autant de monde surtout quand il fait beau comme samedi dernier. Les cafetiers n'auront pas à se plaindre cette année.







Cette année la manifestation s'est également excentrée sur la place du Marché, l'ex place Henri Mengin, nouvellement renommée place Charles III dans le cadre de la restructuration de cette place, coeur de la ville-neuve créée par le duc Charles III.






samedi 22 juin 2013

Asti : en descendant le Corso Alfieri

Il est maintenant grand temps de terminer cette visite d'Asti. Retour vers le Campo del Paglio où est garée la voiture mais en gardant les yeux ouverts.

Nous traversons la Piazza Fratelli Cairoli appelée également Piazza del Cavallo. En effet, sur cette place trône une statue équestre du roi Umberto I.


Elle sert de perchoir aux pigeons qui apprécient particulièrement le sabre.


En face de cette place, on ne peut pas manquer le Santuario di San Giuseppe.


Nous redescendons le Corso Alfieri, en laissant dans notre dos, la Torre Rossa et la Chiesa Santa Caterina jusqu’auxquelles nous n'avons pas eu le courage d'aller.


En poursuivant, à proximité de la Piazza Roma, voici la Torre Comentina. Avec ses 38,55 m de hauteur, ce n'est pas seulement la tour la plus haute d'Asti mais aussi du Piémont. Remarquez ses créneaux qui sont en queue d'hirondelles : Asti était donc une ville gibelline. Les tours guelfes ont, quant à elles,  des créneaux crénelés.


Avant d'arriver au Campo del Paglio, on passe devant le marché couvert et le monument à la gloire des alpins tombés pour la patrie.


Ainsi s'achève notre visite des Langhe et d'Asti.


dimanche 10 février 2013

Asti : la Cattedrale Santa Maria Assunta

Le plus beau monument est sans contester l'élégante Cattedrale Santa Maria Assunta faite de briques et de pierres. En français, cela donne la Cathédrale Notre-Dame de l'Assomption.


 Sa construction commença en 1266 pour se terminer en 1470. C'est la plus grande église gothique piémontais de style ... gothique français ! Et oui, un évêque d'Asti qui suivit sa construction était de Cahors.



Le côté sud est le plus beau car l'édifice se livre dans toute sa grandeur avec le campanile de style roman, la tour-lanterne et le portique Pelletta.


Le portique Pelletta orne un grand portail latéral depuis 1470. Au centre, une statue en marbre de Santa Maria Assunta veille sur la place et sur la ville. Dans les angles du portique, se trouvent, de gauche à droite, les statues de Saint Girolamo, Saint Pierre, Saint Paul et Saint Biagio qui sont datées du XV° siècle.
 
Saint Paul et Saint Biagio

La façade principale présente trois rosaces surmontées par deux oculus et par une fenêtre en croix. On devine aisément que la cathédrale comporte 3 nefs. Le manque de recul ne permet pas d'apprécier cette façade aux briques rouges.



L'intérieur de la cathédrale est très coloré car les murs et les voûtes sont recouverts de fresque.


 

On peut y trouver quelques toiles de Gandolfino da Roreto dont Le Mariage de la Vierge (Lo sposalizio della Vergine) du début du XVI° siècle.


Admirons également ce beau baptistère en marbre.



dimanche 3 février 2013

Asti : Piazza Medici et Torre Troiana

Continuons notre visite d'Asti par un petit crochet par la Piazza Medici où se dresse la Torre Troiana  et la fontaine dell'Acquedotto.

Rappelons que si en Italie, de nombreuses villes possèdent des tours moyenâgeuses c'est parce que les nobles les érigeaient pour montrer leur puissance. Et plus la tour était haute, plus ils étaient riches et puissants. Asti a compté jusqu'à une centaine de tours dont une dizaine ont survécu aux vicissitudes de l'histoire et du temps.



La Piazza Medici est bordé de beaux immeubles. On remarque sans peine l'ancien bâtiment des Postes et Télégraphes avec sa façade Art Nouveau et ses balcons en fer forgé.

 


dimanche 6 janvier 2013

Asti : San Secondo

Le moment est venu de regagner la France. Mais avant nous ferons un petit détour pour jeter un coup d’œil à Asti. Ce n'est guère éloigné d'Alba et de là nous pourrons reprendre facilement l'autoroute.

Il est très facile de stationner près du centre sur la grande place que forme le Campo del Palio. De là, on rejoint facilement le centre historique par la via Garibaldi. Encore lui. Je ne sais pas s'il y a une ville en Italie qui n'a pas sa rue Garibaldi.


Et oui, ce n'était pas le jour de faire des photos avec ce temps pluvieux mais on ne pouvait pas attendre le retour du soleil. En poursuivant cette rue commerçante, nous arrivons à la place San Secondo où se dresse la Collégiale du même nom.

C'est une église de style gothique lombard (XIII° - XV° s.) dont l'intérieur en pierre et en brique est plutôt dépouillé.



Elle abrite les drapeaux des palios d'Asti qui sont chaque année réalisés par un artiste différent. Celui-ci doit en faire deux : un pour le vainqueur et un pour l'église. Les drapeaux sont exposés dans une des chapelles.




Sur la même place, tout à côté de la collégiale, voici le Palazzo degli Spagnoli qui est immanquable avec ses drapeaux et sa blancheur tranchant avec le rouge des briques de l'église. Ce bâtiment est l'Hôtel de Ville.


Avant de quitter ce quartier, une petite place attire le regard avec sa tour médiévale. Il s'agit de la Piazza Statuto.



mardi 1 janvier 2013

Neive


Nous voici maintenant à Neive, localité située à 6 km à l'est de Barbaresco. Nous délaissons la ville nouvelle pour gagner le centre historique construit de façon concentrique derrière ses remparts.


Comme nous le présentions, la pluie est finalement arrivée. Nous trouvâmes un bon endroit pour nous restaurer à l'angle de la via Cocito et de la piazza Cocito. De l'extérieur, le local ressemblait à un bar à vin où les clients consommaient quelques charcuteries. Mais dans une arrière-salle, des tables permettaient de prendre un repas. Finalement dans cet endroit découvert par hasard et fréquenté par des habitués, nous mangeâmes très bien et évidemment dans cette région, j'ai pu déguster un bon verre de vin. 



Après le repas, la météo nous accorda certes un répit, la pluie avait cessé, mais la lumière ne me permit pas de faire toutes les photos que j'aurais voulu. Je suis passé à côté de nombreuses autres curiosités qui méritaient qu'on s'y intéressât.

Le centre historique est agréable avec ses petites rues pavées, ses façades d'églises et ses maisons historiques. 

Voici la Torre Comunale appelée également Torre dell'Orologio. Cette tour médiévale reste le symbole de l'autonomie de Neive qui à cette époque était une commune libre. Elle fut plusieurs fois abattue mais toujours reconstruite plus haute. La dernière reconstruction remonterait en 1224.




Voici ci-dessous l'église des Saints Apôtres Pierre et Paul. Elle existait déjà au XII° siècle mais fut reconstruite au XVIII°. Les derniers agrandissements et la façade ont été réalisés au cours du XIX°




  Sur la même place,voici l'église de l'Archange Saint-Michel (chiesa di San Michele Arcangelo).


Les langhe ont vu arriver de nombreux immigrants des pays de l'est dont 80% de Macédoine. Beaucoup ont trouvé du travail dans les villages environnants mais ceux-ci n'offraient guère de possibilité de logements contrairement à Neive qui possède des magasins, des écoles et des transports publics. Neive est de fait une des communes du Piémont avec un pourcentage d'habitants extra-communautaires les plus élevés.



Malgré les problèmes de convivence, Neive représente un exemple d'intégration. En effet, la paroisse  a, en signe concret d'accueil, permis à la communauté macédoine de disposer de cette église pour y pour professer leur culte orthodoxe. Depuis, la chiesa San Michele Arcangelo rassemble les macédoines orthodoxes non seulement de Neive mais de tout le Piémont et notamment ceux de la région d'Asti.  (source : Gazzetta d'Alba)


A quelques pas de ces églises, voici une belle maison aux balcons travaillés située Via Rocca.



De nombreuses maisons peintes bordent la piazza Italia.

 
Parmi elles, la Case dell'Orologio qui abritait auparavant la mairie. Cette maison se distingue par la légèreté et l'élégance de ses formes typiquement rococo. Le tympan élancé supporte l'horloge communale.



Nous quittons le bourg historique par la porte San Rocco qui fait face à la chapelle de même nom.


La Chapelle de San Rocco dont l'origine remonte au XV° siècle, a été complètement restructurée en 1783, l'architecte conservant de l'édifice original la partie centrale. C'est un exemple type de petite église rurale, placée devant une porte de la ville dont elle porte le même nom, c'est-à-dire du saint qu'on évoquait pour être protégé de la peste.


En face de la seconde porte permettant d'accéder au centre historique,  se situe une chapelle construite avec la même finalité que celle de San Rocco. Il s'agit de la Chapelle San Sebastiano et de la porte San Sebastiano.