lundi 17 novembre 2008

Pampelune et la vieille ville.

Pour nous rendre de la plaza Castillo à la Cathédrale, traversons la vieille ville.

Voici d'abord la Casa Consistorial sur la place du même nom. C'est l'Hôtel-de-Ville avec sa façade baroque et sa statue de la Renommée avec sa trompette de cuivre doré.


La calle de Florencio de Ansoleaga contourne l'église San Saturnino. On y trouve l'oratoire de Saint-Philippe Neri (San Felipe Neri).


Et oui comme d'autres villes, Pamplona est victime des tags. Encore si ceux-ci étaient beaux. C'est une vraie plaie ces tags laids. Je tempère mon avis pour certains tags réalisés par des "artistes" mais sur des supports choisis.

Voici l'église de San Santurino ou de San Cernin. Ses deux hautes tours, traçant dans le ciel une silhouette caractéristique et emblématique de la ville, et ses murs puissants, évoquent une autre époque où sa fonction était bien différente. En effet, c'était une véritable forteresse où venait se réfugier la population.

La tour en arrière plan est la Tour de l'Horloge. C'est cette horloge qui annonce chaque matin pendant les fêtes de la San Fermin le moment où la fusée donnant le départ de l'encierro est lancée. Elle est surmontée d'une girouette en forme de coq, le gallico de San Cernin.


En poursuivant vers le nord, on atteint le Museo de Navarra. Il ne pouvait pas se garer ailleurs celui-là ! Le musée est situé dans l'ancien Hôpital ND de la Miséricorde dont il ne subsiste de l'époque que le portail et l'église.
En continuant encore vers le nord de la ville, on atteint les remparts d'où l'on aperçoit les quartiers plus modernes situés au-delà du rio Arga.

mardi 11 novembre 2008

Premier 11 novembre sans poilu

Premier 11 novembre en France sans poilu. Tous les poilus français sont morts depuis la mort de Lazare Ponticelli en mars dernier. (cf. http://trevize-jaietela.blogspot.com/2008/03/le-der-des-ders.html).

Il faut néanmoins conserver un travail de mémoire pour que l'on n'oublie pas le sacrifice de ces hommes volontaires à défendre leur patrie. Je tempérerai car je crois qu'ils étaient plus contraints de combattre que prêt à se faire trouer la peau pour un idéal. Ils avaient une femme, des enfants, un ferme à entretenir, etc. Pour tout cela, ils voulaient vivre. Le pire c'est que les hommes en face surlesquels ils tiraient et qui leur tiraient dessus étaient dans la même situation.

Les raisons de la guerre échappent souvent au commun des mortels d'autant plus quand elles font l'intérêt des marchands de canons. C'est vrai que quand on est attaqué, il faut bien se défendre. En vérité, on la voulait aussi cette guerre. Et là, les poilus nous ont défendu au sacrifice de leur vie. La guerre a mal été menée et de nombreux millions de morts ont été inutiles. Toute mort est d'ailleurs inutile mais je ne voudrais pas m'étendre là-dessus : cela ferait d'ailleurs un bon sujet de philosophie.


Le travail de mémoire doit continuer pour se rappeler la stupidité de la guerre. Mais là, j'ai bien peur que cela fasse partie de la nature humaine. L'homme est capable du meilleur comme du pire. Et oui, l'homme est capable de dépenser beaucoup d'énergie pour sauver une vie alors qu'il n'hésitera pas à envoyer de nombreux jeunes gens se faire tuer pour quelques idéaux.

Les momuments aux morts illustrant ce billet sont respectivement situés à Agen (47) et à Ascain (64).

vendredi 7 novembre 2008

Pampelune et la plaza del Castillo

Pampelune est une ville jeune et très vivante dont la vie s'articule autour de sa splendide plazza del Castillo.
Cette place piétonne est entourée de beaux immeubles aux balcons forgés. Tout autour de cette place, on retrouve dans les ruelles une vie animée et festive ainsi que la plupart des bars à pintxos.
C'est sur cette place que se trouve le célèbre Café Iruña. Il s'agit d'une grande brasserie du début du XX° s. qui a conservé sa décoration : colonnes sculptées, lampes ouvragées, stucs au plafond et d'immenses miroirs recouvrant tous les murs.


Ernest Hemingway venait s'installer sur la terrasse de ce café pour jouir du cadre exceptionnel. Rappelons qu'il a immortalisé les Fêtes de San Fermin dans son livre Le soleil se lève aussi, les popularisant de manière internationale.

Ah oui, j'oubliais. C'est sur cette place que j'ai trouvé les toilettes publiques les plus propres du monde. Etait-ce dû au grand nettoyage après les Fêtes de la San Fermin ?