dimanche 13 novembre 2011

Mélodie sur place Stanislas, jardin éphémère 2011

Depuis quelques années, d'octobre à la Toussaint, la ville de Nancy transforme la place Stanislas en un Jardin Ephémère. Chaque année, il s'agit d'un thème différent mais chaque fois cela reste un vrai plaisir des yeux. Cette huitième édition a eu pour thème la musique et s'est appelée Mélodie sur Place.





dimanche 4 septembre 2011

Le pont de Peyraud

Après cette découverte de l'Italie, revenons un peu en Rhône-Alpes.

image Google
Aujourd'hui, je vais vous présenter le pont de Peyraud.


Tout d'abord, un peu d'histoire ferroviaire. A l'époque où le rail desservait encore beaucoup de cantons, une ligne reliait Grenoble et Firminy via Annonay. Elle traversait le Rhône à la hauteur de Saint-Rambert-d'Albon puis s'attaquait à la montée du Pilat par une série de tunnels et d'une spirale.

côté Sablons (38)
côté Peyraud (07)
De Saint-Rambert à Firminy, il ne subsiste aujourd'hui qu'un petit morceau de voie qui permet aux trains de passer de la rive droite du Rhône à la rive gauche, et bien sûr vice-versa. Ce morceau se compose principalement d'un pont à voie unique qui enjambe le Vieux Rhône et le Canal de Dérivation.

au-dessus du Vieux Rhône

au-dessus du Canal de Dérivation, au fond le barrage de Sablons (38)

Il est possible de l'emprunter à pied ou en vélo et l'on peut ainsi aller de Peyraud dans l'Ardèche à Saint-Rambert-d'Albon dans la Drôme en profitant des belles vues offertes sur le fleuve et la montagne.


Habituellement, seule la ligne de la rive gauche assure le trafic voyageur, le fret se répartissant sur les 2. Cet été, le tunnel des Roches-de-Condrieu a fait l'objet de travaux pour une mise au gabarit. De ce fait, le trafic a été interrompu cet été pendant presque 2 mois entre Vienne et Saint-Rambert-d'Albon. Il y a eu donc un trafic inhabituel sur la rive droite et sur le pont de Peyraud, occasion de faire de belles photos ce que n'auront pas manqué les ferrovipathes.




mercredi 8 juin 2011

Otrante : la cathédrale

La Cathédrale d'Otrante est une des plus anciennes des Pouilles. Elle a été construite par les Normands aux XI° et XII° siècles.

Au-dessus du portail baroque figure une rosace gothique finement ciselée.
  
A l'intérieur, la nef très large donne une impression de volume ce qui permet d'admirer la décoration notamment le plafond à caisson doré du XVII°.

 C'est très chargé mais c'est très joli.



Mais le plus spectaculaire, cela reste la mosaïque qui occupe toute la surface du sol. Elle remonte au XII° et c'est un vrai "Arbre de Vie". On  y  retrouve des scènes bibliques et mythologiques, d'Adam et Eve au roi Salomon  du roi Arthur à  Charlemagne, des anges et des diables, de nombreux animaux, les mois et le zodiaque et encore plein d'autres choses.  C'est une encyclopédie en image du Moyen-Age.



On découvre dans la crypte de belles fresques byzantines et une impressionnante colonnade aux chapiteaux de différents styles ( byzantin, grec, romain, roman, ...).


A gauche de l'escalier menant à la crypte, on peut voir un ancien tombeau creusé dans le mur. Cela montre bien, que, comme souvent, les édifices religieux sont construits sur d'autres plus anciens. La crypte serait d'époque romaine mais on ne sait pas grand chose à ce sujet.



En haut de l'escalier, 4 belles colonnes sculptées ne passent pas inaperçues.



Elles ont été sculptées par un dénommé Riccardi en 1524 mais je ne sais plus pourquoi et ce qu'elles font là. En tout cas, elles datent du XVI° siècle (ou du Cinque Cento, comme on dit en Italie) et ne sont pas antiques.

J'ai bien aimé également ce baptistère baroque du XVIII° siècle. Comme quoi, on trouve toutes les époques dans la Cathédrale d'Otrante.
Revenons à la prise de la ville par les Turcs en 1480. Les habitants qui s'étaient réfugiés dans la Cathédrale y furent capturés. Pour ne pas avoir accepté de renier leur foi chrétienne, ils furent liés et traînés avec d'autres habitants au col de la Minerva. Là, le 14 août, près de 800 d'entre eux furent décapités devant leurs proches. Horriblement massacrés, ces habitants furent reconnus martyrs par l'Eglise et sont vénérés comme les Bienheureux Martyrs d'Otrante.


Les ossements de près de 600 de ces victimes sont conservés dans les sept grandes armoires en bois d'une chapelle de l'abside droit de la cathédrale.


Ici se termine notre visite de la Pouille. C'est une très belle région qui mérite d'être découverte. Il y a  art, histoire, mer et soleil. Nous poursuivrons la découverte de l'Italie prochainement par une autre région.

dimanche 15 mai 2011

Otrante, porte de l'Orient.



Otrante ! Nous y sommes. C'est bel et bien la ville la plus orientale de l'Italie ... à 70 km des côtes albanaises.

Et, il n'y a pas de doute, la mer bleue qui s'étend à ses pieds, c'est bien la mer Adriatique.

Otrante est un port de pêche et une jolie ville balnéaire toute fleurie qui a gardé son aspect médiéval.


Elle est protégée par de puissants remparts desquels l'on pouvait surveiller la mer pour se protéger des attaques des sarassins.


Le château est une forteresse renforcée par trois tours cylindriques qui a été érigée par Ferdinand d'Aragon.


Toutes ses fortifications n'ont pas empêché que la ville soit prise et pillée par les Turcs au XV° siècle et la population massacrée. Nous en reparlerons dans le billet consacré à la Cathédrale.

Cette photo représente un monument commémorant ce tragique événement. Il se situe au pied des rempars vers le port.



On peut y lire :
Aux héros et aux martyres d'Otrante de 1480.
L'Italie reconnaissante 1922


Les ruelles de la vieille ville ont su conserver un certain charme à l'ombre des murs épais. On y respire le sud.



En s'élevant dans la vieille ville, on découvre une merveilleuse petite église à croix grecque d'origine bysantine. Il s"agit de la Chiesa di San Pietro qui remonte aux IX°- X° siècles.

Je n'ai pas pu visiter l'intérieur et c'est dommage car il renferme de splendides fresques bysantines des X°-XI° siècles.

samedi 2 avril 2011

Santa Maria di Leuca

Direction Sud ! Et nous voici arrivés à Santa Maria di Leuca, le point le plus méridional des Pouilles. Nous ne pourrons plus aller plus loin car nous sommes tout en bas du talon de la botte. Attention, ce n'est pas le point le plus méridional de l'Italie continentale qui lui est à la pointe de la botte, près de Reggio di Calabria.

Nous sommes plus précisément à la Punta Meliso, qui est un promontoire sur lequel sont construits une basilique et un phare. De là, nous avons une belle vue sur Marina di Leuca qui est blottie entre la Punta Meliso et la Punta Ristola. Ce dernier cap est situé un peu plus à l'ouest et est le point extrême sud du talon.


(source Google)

La basilique porte bien son nom : Santa Maria De Finibus Terrae. En effet, on pourrait traduire par Sainte-Marie-du Finistère.

Le phare haut de 48,60 m est juché sur le promontoire ce qui lui permet d'émettre son rayon lumineux à 102 m au-dessus du niveau de la mer. Il peut être visible à plus de 40 km quand les conditions météo sont favorables.


Une question me turlupinait lorsque je voyais la mer. Etait-ce encore la mer Ionienne ou dèjà la mer Adriatique ? Et bien, ce n'est pas si évident que cela car les avis sont partagés.

Selon une convention nautique, le point de séparation entre la côte ionienne à l'ouest et la côte adriatique à l'est serait Punta Meliso. Il s'agit d'une simplification de commodité car ainsi la ligne de démarcation entre la mer Ionienne et la mer Adriatique est un parallèle.

(source Google)

Officiellement, la limite entre les deux mers est donnée par le canal d'Otrante, détroit compris entre le point le plus à l'est de l'Italia (Punta Palascia) et l'Albanie (Cap Linguetta). Ceci me paraît plus logique car ainsi pour passer d'un mer à l'autre, un bateau doit emprunter le canal d'Otrante. Ce n'est qu'un point de vue et de toute façon, c'est toujours l'eau de la mer Méditerranée.

vendredi 1 avril 2011

Gallipoli : Rivabella

Des vacances à Gallipoli, ce n'est pas uniquement la découverte des églises baroques de la vieille ville. C'est aussi la plage et la baignade dans la mer ionienne. Rivabella à quelques kilomètres plus nord offre ses plages et sa pinède. Et de beaux couchers de soleil sur la Calabre en perspective. Notre séjour à Gallipoli s'achève. Prochaine étape, nous irons encore plus au sud.

mercredi 16 mars 2011

Gallipoli : la Basilica Cattedrale Sant'Agata

On ne peut pas parler des églises de Gallipoli et oublier l'église principale de la ville qui est la Cathédrale. La Basilica Cattedrale Sant'Agata est située au milieu de la vieille ville bien à l'abri des embruns.
On manque de fait de recul pour admirer sa façade où la pierre est bien travaillée, dans le pur style baroque de Lecce.

C'est une église en croix latine du XVII° siècle dont l'intérieur est vaste et lumineux avec un beau plafond en trompe-l'oeil. Mais, la cathédrale était en travaux et je n'ai que ces quelques photos.


La campanile est sur le côté de l'édifice ce qui permet qu'il soit bien visible de la via Antonietta di Pace, la rue principale du vieux bourg qu'elle traverse d'ouest en est et qui longe la cathédrale.

Ce campanile ne manque pas de charme avec sa grosse horloge et sa fresque.
Mais comme on peut le voir, j'étais un peu frustré car en 2007, celui-ci était en pleine restauration. Juste un peu frustré car il faut bien que les travaux se fassent et il est important qu'ils se fassent. Le sud de l'Italie regorge de merveilles dont l'importance culturelle n'est pas suffisamment exploitée. En France, dès que l'on trouve une pierre, on la met en valeur comme si c'était une des 7 merveilles du monde. J'exagère certes un peu mais vous voyez ce que je veux dire.

Il existe un autre monument très célèbre à Gallipoli que je n'ai pas pu voir car entièrement en cours de restauration en 2007 : la fontaine hellénistique. Elle est située dans la ville moderne avant le pont qui permet de rejoindre l'île. Elle n'est pas d'origine grecque mais a été construite selon un modèle grec au XVI° siècle. On y retrouve des bas-reliefs antiques et du baroque. Vous trouverez sans aucun doute des photos ur le web.



La trouvant pleine de charme, j'ai pris cette photo d'une statue que j'attribue être de Saint-Sébastien, un des saints patrons de la ville. Elle peut se trouver dans une niche creusée dans le mur de la cathédrale, mais si je me souviens bien, il me semble que cette niche est dans un bâtiment tout proche de l'édifice religieux. Mais vous ne pourrez pas la manquer.