jeudi 30 juillet 2009

Escapade meusienne : Lahaymeix

Poursuivons cette visite de la Meuse sur la trace de mes ancêtres par Lahaymeix. Nous avons quitté la vallée de la Meuse et nous sommes montés sur le plateau. Nous sommes maintenant dans le canton de Pierrefitte-sur-Aire (une pensée amicale à Evelyne, la cantonnière qui comprendra si, par hasard, elle me lit).

Après avoir traversé une grande forêt, voici le petit village de Lahaymeix blotti dans son vallon.


Cette petite commune de moins de 100 habitants est un petit village bien tenu. C'est la campagne mais ce n'est pas la cambrousse.


Qu'est-ce donc Le Vent des Forêts ? Après recherche, c'est une association qui a créé un parcours artistique très original et ludique sur plus de 5.000 hectares entre Saint-Mihiel et Verdun. Un circuit jalonné par 88 œuvres d’art en bois, pierre ou en fer, amène les visiteurs à porter un regard différent sur la nature. Depuis neuf ans, six villages forestiers participent à l’aventure en invitant des créateurs venus du monde entier. Lahaymeix, point de départ de tous les sentiers, est le village d’accueil principal des visiteurs et des artistes. (Une bonne idée de randonnée pour ma prochaine venue dans la région).

Lahaymeix est entouré de forêts ce qui lui vaut ce qualificatif de forestier. J'ai participé au dépouillement des actes d'état-civil de cette commune et de nombreux habitants avaient en effet comme profession bûcheron.

Le cimetière est situé autour de l'église qui domine le village du haut de sa petite butte encadrée par 2 grands arbres dont j'ai oublié l'essence.
J'y ai retrouvé 2 tombes de mes ancêtres. Une de mes arrières-grand-mères est née à Lahaymeix. C'est elle qui a épousé mon arrière-grand-père d'Ailly et qui sont venus s'installer par la suite à Nancy où ils reposent désormais. Les 2 tombes concernent celles de ses parents (mes AAGP) et de ses grands-parents (mes AAAGP). Comme sa mère était née à Paris, j'ai cru un certain temps qu'une de mes branches d'ascendance était parisienne. Du sang parisien coulerait-il dans mes veines ? Pourquoi avaient-ils quitté la capitale au milieu du XIX° s. ?


Le dépouillement des actes de Lahaymeix m'a apporté à la réponse. En fait, elle était bel et bien de souche meusienne. Elle était née à Paris car son père y était monté pour travailler comme cordonnier.

C'est fou ce que l'on trouvait comme cordonniers meusiens à Paris. Et oui, si les bougnats étaient auvergnats, les ramoneurs savoyards, les bonnes bretonnes, les colporteurs dauphinois, les maçons creusois, les cordonniers étaient meusiens.

C'est sur cette image d'un village typiquement lorrain que cette escapade en terre meusienne s'achève. Je me suis limité aux lieux où vécurent mes arrières-grands-parents. Après, ou plutôt avant, c'est plus lointain. Les branches vont un peu partout dans les petits villages autour de Saint-Mihiel et de Commercy : Thillombois, Vignot, Vadonville, Malaumont, Han-sur-Meuse, Koeur-la-Petite, Grimaucourt-près-Sampigny, Gironville-sous-les-Côtes, Mécrin, ...

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