
Sortie ciné, ce soir où je suis allé voir Gomorra avec ma femme. Déjà d'abord parce que j'aime les films en langue originale, autres que les films américains grand public.
Le film, quasiment entièrement en dialecte napolitain, est tiré du livre éponyme de Roberto Saviano , que nous avons évidemment à la maison en langue italienne.

Roberto Saviano présente des faits et des éléments concrets. Il passe en revue différents dossiers, dont les rapports avec la Chine, le rôle du port de Naples, la confection et évidemment le trafic d'armes et de drogue.
Le livre et le film traitent également du trafic de déchets toxiques avec lequel la Camorra s'enrichit quitte à empoisonner toute une région. Les derniers événements liés au ramassage des ordures dans la région de Naples sont une conséquence de la main mise de cette activité par la Camorra.

Avec ce livre, Roberto Saviano, jeune napolitain né en 1979, présente la corruption à l'oeuvre en Campanie et la logique de l'ultralibéraslisme poussé à l'extrême. Tout est bon pour s'enrichir et rien ne doit entraver le système.
Roberto Saviano
Après avoir dénoncé ouvertement, les protagonistes du racket organisé sur sa terre natale, Roberto Saviano bénéficie aujourd’hui d’une protection policière permanente.
(site officiel de Roberto Saviano : http://www.robertosaviano.it/)
Sur fond de guerres de clans et de trafics en tous genres, le film à travers 5 destins croisés reprend les différents thèmes : trafic de drogue, trafic d'armes, prostitution, trafic de déchets toxiques, confection, guerre des clans, etc.
On y voit les Vele de Scampia, quartier sordide du nord de Naples où le chômage sévit. Il y règne la misère et les gens vivent de combines et de trafic. C'est dans ce quartier qu'il y a le plus de meurtres. Plus personne n'ose s'aventurer dans cette zone de non droit qui est sous le contrôle des clans camorristes. La Camorra a beaucoup d'emprise dans les quartiers où le chômage est omniprésent.

Plus d'infos sur ce film
On le rencontre encore aujourd'hui à l'état de semi-liberté sur quatre massifs sauvages proches de l'océan (la Rhune, l'Ursuya, le Baigura et l'Artzamendi).
L'été, son pelage est fin mais il s'épaissit en hiver pour le protéger des intempéries et du froid.

La Rhune, en basque Larrun ("bon pâturage"), est une montagne sacrée pour les Basques. On y trouve 24 dolmens et 11 cromlechs. Les randonneurs peuvent atteindre le sommet en 2 à 3 heures par un sentier balisé. La montée est plus belle en partant d'Ascain. On peut également rejoindre le sommet par le célèbre Petit Train de la Rhune.
C'est un train de bois à crémaillère qui date de 1924 mais qui a été récemment restauré. Il part du Col de Saint-Ignace, entre Ascain et Sare, et gagne le sommet à la vitesse de 8 km/h. Les 35 minutes de montée, parfois abruptes, permettent d'admirer un paysage magnifique.
Au sommet, on a une vue magnifique et exceptionnelle à 360° sur le Labourd, l'océan et les Pyrénées. Evidemment, seulement si on s'est assuré avant de partir que le sommet n'était pas dans la brume ou les nuages.
des pottocks, les célèbres petits chevaux basques, et également des vautours.








Ce panneau d'avertissement routier est situé à Arantza (Vallée de la Bidasoa en Navarre). C'est indiqué en bas à droite : Arantzako udala (commune d'Arantza). Remarquez la particule ko.

