lundi 17 mars 2008

Municipales 2008

Hier, les Français ont élu les conseillers municipaux qui vont administrer leur ville. Ce sont des élections locales qui ont néanmoins des impacts nationaux. Certains ont voulu donner un message d'avertissement à Nicolas Sarkozy vis à vis de sa politique ou de son attitude.

Vacances sur des yachts, fréquentation d'hommes très fortunés, mariage avec un mannequin. Un peu déplacé quand de nombreuses personnes ont dû mal à boucler le mois.

Les Français attendaient des réformes. Certes, il a modifié comme promis les régimes spéciaux de retraite. Mais, ce n'est pas ça qui va changer la vie des Français. Et les autres promesses ?

Ah, oui. Il a instauré des franchises médicales. Moi, qui gagne bien ma vie, cela passera inaperçu. Mais, qu'en est-il des personnes à faibles ressources ou des personnes âgées avec leur petite pension ?

Il avait promis une amélioration du pouvoir d'achat. On attend toujours. Certains diront qu'il est trop tôt et qu'il faut laisser les réformes se faire. Certes, mais le paquet fiscal pour les amis de Sarko, lui n'a pas attendu. Sur le pouvoir d'achat, personnellement, je n'attends rien, au contraire, je m'attends à ce qu'il diminue.

De nombreux maires de droite ont fait les frais de cette politique, même ceux qui a priori géraient bien leur ville. Dans les grandes villes, le scrutin se politise beaucoup. Moi qui vote toujours à gauche, j'ai voté pour un candidat DVD aux municipales et aux cantonnales. J'ai voté pour lui, pour ce qu'il a fait dans le village, sans tenir compte de son étiquette politique. A vrai dire, DVD, ce n'est pas tellement une étiquette. S'il avait représenté un parti, j'aurais réfléchi à deux fois. S'il avait été du FN, j'aurais pas réfléchi, j'aurais voté contre lui.

J'ai illustré ce billet avec trois photos d'Hôtel-de-Ville bien connus.

L'Hôtel-de-Ville de Lyon, place des Terreaux, accueillera pour un second mandat Gérard Collomb, sénateur-maire socialiste sortant, réélu dès le premier tour. Comme quoi quand on est un bon maire, on peut être de gauche et être réélu dans une ville traditionnellement de droite

A Toulouse, la ville rose détenue depuis 37 ans par la droite, Pierre Cohen (PS) bat le maire sortant UMP Jean-Luc Moudenc. Les couleurs de l'Hôtel-de-Ville, place du Capitole, changent et sont maintenant en harmonie avec celles de la ville.


Evidemment, je ne pouvais pas ne pas placer ici une photo de l'Hôtel-de-Ville de Nancy, place Stanislas, où mes parents se sont mariés. André Rossinot, Parti Radical, maire de Nancy depuis 1983 est indéboulonnable. Il faut dire qu'il a été aidé au second tour, étant opposé dans une triangulaire à une liste d'Union de la gauche et à une liste PS ? !

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