Faute de trains, voici des cygnes

( La Petite Gorge à Chavanay)

Ce matin, je suis parti avec mes fils à la chasse aux trains. Nous sommes descendus dans la vallée à Chavanay photographier des trains de marchandises pour pouvoir illustrer le blog de mon plus jeune fils. Après 1h30 d'attente, aucun train n'est passé.

Rebelotte l'après-midi, cette fois à Condrieu, un nouvel essai pendant que Madame faisait les courses au supermarché tout proche. Une petite heure d'attente .... toujours rien.

Nous étions comme des chasseurs d'image à l'affût de l'animal qu'ils veulent surprendre. Nous étions sur la ligne Givors-Nîmes, celle qui longe la rive droite du Rhône. Elle double la ligne qui longe la rive gauche passant par Vienne, Valence, Avignon. La ligne de la rive droite est désormais uniquement réservée au fret, le traffic voyageur a été supprimé en 1973. On parle de le reprendre entre Nîmes et Valence en 2010 pour désenclaver le Gard rhodanien et l'Ardèche. Savez-vous que l'Ardèche est le seul département à ne pas posséder de desserte voyageur régulière !

Qui sait pourquoi il n'y a pas eu de train ? Peut-être la ligne était-elle en maintenance et le traffic dévié sur l'autre rive. Quoi qu'il en soit, nous y retournerons. La patience est la grande qualité du chasseur d'image.

Ah, oui ! Et pour ne pas rentrer bredouille, voici un couple de cygne avec leurs jeunes, tout mignons, photographiés sur le ruisseau d'Arbuel près du pont de chemin de fer où aucun train n'est passé.

C'est l'été !

Aujourd'hui, c'est l'été au calendrier et dehors.

Heureusement qu'il est arrivé car nous commencions à dépérir. Rien de tel qu'un beau ciel bleu pour remonter le moral.

Et tant pis, si cette année, on a trop chaud. Déjà, les journées vont raccourcir et on n'a pas encore profité de la terrasse.

Pourvu que cela tienne, c'est si court deux mois.

The Police en live au Chaudron

Et oui qui l'eut cru ! J'ai vu Police en concert, LE groupe mythique de mon adolescence. Depuis leur séparation en 1986, je ne pensais évidemment jamais les voir sur scène.

J'ai continué à suivre Sting dont je suis fan. J'ai pu aller l'entendre au Galaxie d'Amnéville en 2000 pour le Brand New Day Tour. Ce fut un grand moment.

En 2007, le groupe The Police se reforme pour une tournée mondiale à l'occasion des 30 ans de leur premier titre. J'envisage d'aller à Paris pour assister au concert mais les places se sont arrachées en 1h30. J'avais donc fait une croix dessus.

Par hasard, il y a à peine 1 mois, ma femme me dit en lisant le journal émis par le Conseil Général de la Loire, que j'avais rapidement consulté : Tiens, Police vient à Saint-Etienne. Ce n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd ! Aussitôt sur Internet pour des trouver des places : heureusement, il en restait. Et voilà comment je me suis retrouvé avec mon fils aîné, pour son premier concert, à voir et à entendre finalement Sting, Andy Summers et Stewart Copeland pour ma plus grande joie sur scène.

Depuis la tribune, nous avions une bonne vue sur la scène. J'avais emmené une petite paire de jumelles bien pratiques. De grands écrans permettaient à tous de voir le groupe. La sono n'était pas terrible. Si on veut une bonne acoustique, il faut écouter un CD depuis son salon, c'est vrai. Mais, là, vraiment, ça n'allait pas.

Le concert a commencé avec 15 minutes d'avance. Paraît-il qu'on craignait un gros orage avant la fin du concert. Ceux qui sont arrivés juste à l'heure ont loupé Message in a bottle et Walking on the moon. Les inconditionnels étaient là bien en avance. Mais, je l'avoue, ce n'est pas correct et plutôt scandaleux de commencer avant, même si ordinairement, on n'arrive pas au spectacle à la dernière minute. J'espère qu'on avait une bonne raison.

(Le Progrès - Edition de Saint-Etienne du 11/06/08)

C'est vrai que cela faisait un groupe de papys sur scène. Sting va avoir 57 ans et Stewart Copeland 56. Andy Summers a même 65 ans. Il faut dire qu'ils portent bien leur âge, surtout Sting bien qu'on voit qu'il a pris un petit coup de vieux. Est-ce dû à sa barbe ?

(merci à Anthony pour la photo prise au concert au Vélodrome du 03/06/08)

Pour des presque sexagénaires, ils se sont bien donnés notamment le batteur, Stewart Copeland et Sting, que j'ai trouvé toutefois un peu fatigué. Quant au guitariste, Andy Summers, il était plutôt absent.

(The Police Live in Tour à Madison Square New-York)

Sting, le chanteur du groupe Police, pas le chanteur solo, a su chauffer le public qui s'est rapidement enflammé. Le groupe a repris la plupart de ses standards, listés plus bas dans la set liste.

Le moment que j'ai préféré est lorsqu'ils ont chanté Every little thing she does is magic.

Etant un inconditionnel de Police, j'ai passé une bonne soirée avec plein de souvenirs dans la tête et des mélodies.

De do do do, de da da da is all I want to say to you....

Mais, je peux comprendre ceux qui ont été déçus, notamment les plus jeunes, car le billet n'était pas donné.

Set liste de The Police in live à Saint-Etienne
Message In A Bottle / Walking On The Moon / Demolition Man / Voices Inside My Head / When The World Is Running Down / Don't Stand So Close To Me / Driven To Tears / Hole In My Life /Every Little Thing She Does Is Magic / Wrapped Around Your Finger / De Do Do Do, De Da Da Da /Invisible Sun /Can't Stand Losing You / Roxanne / King Of Pain / So Lonely /Every Breath You Take / Next To You

Rébus

Demain soir, c'est le grand soir !

Quelques indices pour faire deviner de quoi il s'agit !

Vous n'avez pas trouvé ?

Alors, voici un dernier indice.

Moissac et son abbaye

Après Agen dans le 47, une petite visite à Moissac dans le 82, donc en Midi-Pyrénées. Cette ville s'élève autour de son ancienne abbaye sur la rive droite du Tarn et de part et d'autre du canal latéral à la Garonne. Elle mérite vraiment un détour pour son ancienne abbaye : le cloître et le tympan de l'église sont classés au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Le cloître de la fin du XI° s. comprend 4 galeries avec charpente apparente qui reposent sur des arcades soutenues par des colonnes alternativement simples ou doubles. Chaque chapiteau finement sculpté représente une scène différente. Ce cloître dégage un charme inoubliable.

Le tympan du portail méridional date de 1130. C'est un des chefs-d'oeuvre de la sculpture romane. Le thème traité est celui de l'Apocalypse d'après Saint-Jean. Il comprend de nombreux détails et est très harmonieux.

Agen, ville du pruneau mais pas seulement

Pour raisons professionnelles, je me suis rendu sur les bords de la Garonne, à la limite du Tarn-et-Garonne (82) et du Lot-et-Garonne (47), à la limite de la région Midi-Pyrénées et de la région Aquitaine.

J'ai profité du temps libre que je disposais pour faire un peu de tourisme dans une région que je ne connaissais pas.

Hébergement à Agen, ville du pruneau. Effectivement, le pruneau est y bien présent. Premier contact, à l'accueil de l'hôtel. Agen, dans le 47, donc en Aquitaine est une ville moyenne de 70.000 habitants qui semble bien tranquille sans pour autant être une ville morte, comme le montrent les différentes manifestations qui s'y déroulent.

La première photo qui illustre ce billet est l'église N.D.-du-Bourg (XIII°-XIV° s.) en brique et pierre. Elle possède un clocher-mur typique du sud-ouest avec une seule cloche. Remarquez les marches qui permettent de rejoindre le niveau du sol au Moyen-Age.

Sur la place Dr Pierre Esquirol, voici le Musée des Beaux-Arts qui occupe 4 hôtels particuliers de la Renaissance.

Agen s'est développée entre les rives de la Garonne et celles du canal latéral à la Garonne. Le Lot-et-Garonne offre près de 200 km de voies navigables qui se répartissent entre le Canal de Garonne, la Baïse, le Lot et un petit bout de Garonne. Un chenal de 4,5 km navigable sur le fleuve permet de faire la jonction entre la Baïse et le Lot. Il n'est pas étonnant que le tourisme fluvial se soit aussi bien développé dans ce département. Surtout, que les nombreuses haltes permettent de découvrir la gastronomie réputée du sud-ouest.

A Agen, le Canal est plus haut que le fleuve qu'il franchit grâce à un pont, appelé pont-canal. Il y a plusieurs ponts-canaux en France, mais c'est toujours étonnant de voir des bateaux ainsi passer sur un pont. Sur la photo vous remarquerez, au fond, la couleur boueuse de la Garonne suite aux récentes pluies abondantes.

Assise, la religieuse

Après l'altière Pérouse, l'austère Gubbio, continuons notre visite de l'Ombrie par Assise, la religieuse : en effet, toute la ville est baignée par le souvenir de Saint-François.

Le monument incontournable est évidemment la Basilique St-François. Celle-ci se présente comme une superposition de deux édifices.

La basilique inférieure est un lieu recueilli, peu illuminé et bas de plafond. La nef centrale est constituée de voûtes croisées aux couleurs du ciel. Des escaliers permettent de descendre à la crypte où se trouve la tombe de Saint-François.

L'endroit est très propice au recueillement et l'on regrette seulement les défilés de touristes qui rompent silence et contemplation. Certains jours, la basilique ouvre très tôt ce qui permet à ceux qui veulent venir prier de le faire dans la sérénité.

Oui , je sais, nous étions aussi des touristes mais très sages. Je serais bien resté plus longtemps dans la crypte, devant la tombe de Saint-François mais un groupe de japonais a rompu ce moment de méditation.

Contrastant avec la trapue église inférieure, la Basilique Supérieure est d'un pur style gothique, imposante et suggestive, baignée de lumière. Sur les parois de la nef, 28 fresques peintes de Giotto évoquent la vie de Saint-François.

Comme François, Claire naquit à Assise et était d'une famille noble. Elle vécut dès son enfance dans un milieu empreint de spiritualité, renforcée plus tard par l'expérience de François.

Claire, jeune fille d'une rare beauté, se consacra entièrement à la prière, en renonçant aux biens terrestres. Encouragée par St-François, elle fonda l'ordre des Clarisses.

La Basilique Sainte-Claire reprend la structure gothique de la Basilique Supérieure de Saint-François. La blancheur de la façade, très linéaire et dépouillée, finie en pierre blanche et rose, n'est interrompue que par le portail principal et par la magnifique rosace à cercles concentriques. On peut accéder à la crypte où le corps de la sainte repose.

Assise conserve également des traces de son passé moyen-âgeux.

Voici, la Piazza del Comune avec la Tour du Peuple (torre del Popolo) et l'Eglise Santa Maria sopra Minerva. Cette église est construite dans l'ancien Temple de Minerve (Ier s.) avec ses six colonnes et ses chapiteaux corinthiens.

Au pied de la tour figurent des exemples de dimensions. Je pense que ce sont les étalons des différentes unités de dimensions utilisées pour la construction. Je n'ai pas trouvé grand chose à ce sujet sur le Net. Mais cela intéresse certains étrangers qui viennent jusqu'à prendre des mesures.

Il ya beaucoup d'autres choses à voir à Assise et il serait vain de tout vouloir montrer ici. Néanmoins, je pense que l'on ne peut pas ne pas évoquer la Rocca Maggiore, l'ancienne forteresse qui domine la ville.

Pour terminer notre visite d'Assise, une vue du pré, situé devant la Basilique Supérieure de Saint-François. Ceux qui s'interrogent sur la signification du mot en lettres chinoises de mon blog y trouveront la réponse.