jeudi 27 décembre 2018

Antequera : les églises de la ville basse

Arrêtons-nous un moment pour voir les églises de la ville basse.

Iglesia di San José

Tout d'abord, Plaza de las Descalzas voici l'église San José du couvent des Carmélites Déchaussées, d'où le nom de la place. Le couvent a été fondé en 1632 et est maintenant un musée. L'église a été construite de 1707 à 1734. La façade de style baroque est réalisée en briques taillées avec de nombreuses applications en terre cuite.


Iglesia di San José
Iglesia del Carmen

Un peu plus à l'est voici l'église du Carmen qui domine le río de la Villa, la  rivière de la ville depuis son rocher. C'est l'église de l'ancien couvent des Carmélites Chaussées. Son style est sobre.


Iglesia del Carmen
Iglesia del Carmen
Iglesia de la Trinidad

Au nord de la ville, voici l'église de la Trinité. C'est l'église du couvent des Trinitaires Déchaussés.


Iglesia de la Trinidad
Après un incendie qui l'endommagea en 2007, l'église a fait l'objet d'une restauration en 2011-2012.

Ci-après, une vidéo montrant la restauration entreprise :



Iglesia Colegial de San Sebastián



Mais à quelle église est donc ce haut clocher qui domine la ville ?



C'est celui de la Colegiata San Sebastián, l'église principale de la ville. Elle donne sur la Plaza San Sebastián, charmante place orné d'une belle fontaine ... que nous n'avons pas pu voir car déplacée du fait des travaux. Elle est de style renaissance (XVI° s) avec une tour baroque en brique surmontée d'un angelot et emblématique de la ville.



La visite de cette église est intéressante. 


A l'intérieur, nous découvrons le retable dédié à la Vierge de la Esperanza, oeuvre de Bernardo Simón de Pineda (1693).  Au centre la statue de la Vierge ( XV° s.) et à gauche celle de Santa Catalina (1693).


Retablo de la Virgen de la Esperanza
Celle de droite (début XVII° s.) représente un martyr au corps transpercé de flèches qui n'est autre que Saint-Sébastien, le saint à qui l'église est dédiée.

San Sebastián
Devant la porte principale de l'église, trône un grand retable néo-gothique de la fin du XIXe siècle .


Son intérêt provient des œuvres qui occupent ses niches.




Elles sont du sculpteur Andrés de Carvajal.



La niche centrale renferme son chef-d’œuvre du Christ de la douleur majeure (1771). Il représente Jésus après la flagellation, à genoux en train de ramasser sa tunique.

Cristo del Mayor Dolor
En Andalousie, je ne sais pas si c'est le cas ailleurs en Espagne, on trouve souvent dans les églises des représentations plutôt réalistes de la douleur.

Autre curiosité, dans la chapelle des âmes, ce retable du milieu du XVIII° siècle avec son Christ de la Miséricorde (XVI° s.).

Capilla de ánimas
Iglesia de San Agustín

Pas très loin de là, l'église Saint-Augustin se fait discrète avec son caractère civil dû à son portail de style maniériste et son balcon en saillie. La structure général de l'édifice est du milieu du XVI° siècle. 
La tour (XVII° et XVIII° s.) qui s'élance entre deux contreforts se repère de loin par sa hauteur et sa proximité avec celle de l'église saint-Sébastien.


Iglesia de San Agustín

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