jeudi 27 décembre 2018

Antequera : procession de la vierge Maria Santisima de los Dolores Coronata

Le 15 septembre 2017, la fraternité Cofradía de Servitas a organisé dans les rues du barrio de Santiago, une procession extraordinaire en l'honneur de la vierge María Santísima de los Dolores Coronada pour fêter les 15 ans de son couronnement canonique.

Iglesia de Santiago
L'office religieux et l'accueil des nouveaux membres de la fraternité a eu lieu dans l'église du couvent de Belén.

Convento de Belén

Vidéo filmée calle Belén.



Antequera : les églises de la ville basse

Arrêtons-nous un moment pour voir les églises de la ville basse.

Iglesia di San José

Tout d'abord, Plaza de las Descalzas voici l'église San José du couvent des Carmélites Déchaussées, d'où le nom de la place. Le couvent a été fondé en 1632 et est maintenant un musée. L'église a été construite de 1707 à 1734. La façade de style baroque est réalisée en briques taillées avec de nombreuses applications en terre cuite.


Iglesia di San José
Iglesia del Carmen

Un peu plus à l'est voici l'église du Carmen qui domine le río de la Villa, la  rivière de la ville depuis son rocher. C'est l'église de l'ancien couvent des Carmélites Chaussées. Son style est sobre.


Iglesia del Carmen
Iglesia del Carmen
Iglesia de la Trinidad

Au nord de la ville, voici l'église de la Trinité. C'est l'église du couvent des Trinitaires Déchaussés.


Iglesia de la Trinidad
Après un incendie qui l'endommagea en 2007, l'église a fait l'objet d'une restauration en 2011-2012.

Ci-après, une vidéo montrant la restauration entreprise :



Iglesia Colegial de San Sebastián



Mais à quelle église est donc ce haut clocher qui domine la ville ?



C'est celui de la Colegiata San Sebastián, l'église principale de la ville. Elle donne sur la Plaza San Sebastián, charmante place orné d'une belle fontaine ... que nous n'avons pas pu voir car déplacée du fait des travaux. Elle est de style renaissance (XVI° s) avec une tour baroque en brique surmontée d'un angelot et emblématique de la ville.



La visite de cette église est intéressante. 


A l'intérieur, nous découvrons le retable dédié à la Vierge de la Esperanza, oeuvre de Bernardo Simón de Pineda (1693).  Au centre la statue de la Vierge ( XV° s.) et à gauche celle de Santa Catalina (1693).


Retablo de la Virgen de la Esperanza
Celle de droite (début XVII° s.) représente un martyr au corps transpercé de flèches qui n'est autre que Saint-Sébastien, le saint à qui l'église est dédiée.

San Sebastián
Devant la porte principale de l'église, trône un grand retable néo-gothique de la fin du XIXe siècle .


Son intérêt provient des œuvres qui occupent ses niches.




Elles sont du sculpteur Andrés de Carvajal.



La niche centrale renferme son chef-d’œuvre du Christ de la douleur majeure (1771). Il représente Jésus après la flagellation, à genoux en train de ramasser sa tunique.

Cristo del Mayor Dolor
En Andalousie, je ne sais pas si c'est le cas ailleurs en Espagne, on trouve souvent dans les églises des représentations plutôt réalistes de la douleur.

Autre curiosité, dans la chapelle des âmes, ce retable du milieu du XVIII° siècle avec son Christ de la Miséricorde (XVI° s.).

Capilla de ánimas
Iglesia de San Agustín

Pas très loin de là, l'église Saint-Augustin se fait discrète avec son caractère civil dû à son portail de style maniériste et son balcon en saillie. La structure général de l'édifice est du milieu du XVI° siècle. 
La tour (XVII° et XVIII° s.) qui s'élance entre deux contreforts se repère de loin par sa hauteur et sa proximité avec celle de l'église saint-Sébastien.


Iglesia de San Agustín

lundi 24 décembre 2018

Antequera : la ville basse

Nous logions dans le quartier de Santa Clara pas très loin de la Plaza de San Francisco.



C'est sur cette place que se trouve le Mercado de Abastos, marché couvert où nous avons surtout acheté des fruits et légumes et des produits de la pêche. Comme d'ailleurs partout en Andalousie, nous avons été ravis de la gentillesse des gens et surpris par les prix si bon marché.


Acerolas et figues fraîches

Je ne parlerai pas ici des églises qui feront l'objet d'un autre article.

En parcourant les rues, on est nécessairement attirés par les entrées des maisons, typiquement andalouses avec leurs carreaux de faïence colorés (azulejos).



Les entrées passées, on découvrent des patios typiques de la région.




Au pied de la citadelle, voici la Plaza Coso Viejo.



J'ai bien aimé cette grande place bordée de palais avec ses deux beaux palmiers qui lui confèrent un air de "très au sud".


En septembre 2017, des travaux  importants avaient lieu entre la Plaza San Sebastián et la Plaza San Agustín. Dommage pour nous, mais il faut bien "que travaux se fassent".


Plaza San Agustín, après m'être faufilé entre les barrières de chantier, j'ai pu prendre une photo de ce monument en bronze qui date de 2014 et qui est dédié à la Semana Santa. Il représente le passé et l'avenir avec les traditions qui se perpétuent.


De cette place commence la Calle Infante Don Fernando que je qualifierai de rue principale de la ville. Plus on s'approche de la Plaza de la Constitucíon, plus le soir, c'est animé.


Sur la Plaza de la Constitucíon, la Puerta de Estepa ferme la perspective de la calle qui sur sa partie finale a pris le nom de Calle Alameda di Andalucía.


Contiguë à cette place, voici la Plaza de Toros autrement dit les arènes.



samedi 22 décembre 2018

Antequera : directa a tu corazón

Après une pause de plus de 2 ans et maintenant retraité, je reprends ce blog.

Quittons l'Italie et en allons en Espagne ! Les articles qui vont suivre font suite à mon séjour en Andalousie de septembre 2017.

Après un voyage de 1560 km en voiture depuis le Pilat et une nuit au nord de Valence, nous arrivâmes à Antequera où nous avions loué un petit appartement au centre ville pour les 2 semaines de notre séjour.

Pourquoi  Antequera ?
D'abord pour sa position centrale en Andalousie. Cette ville de 45.000 habitants est située en effet au carrefour des routes qui relient Séville à Grenade et Cordoue à Malaga.
Ensuite, pour son authenticité. Antequera est à l'écart du tourisme de masse.



C'est une jolie ville bourgeoise au patrimoine religieux important de style baroque. Il y a de nombreuses églises, chapelles et monastères. Ce n'est pas pour rien qu'elle est surnommée Ciudad de las Iglesias.




La ville n'offre pas seulement un côté "histoire et architecture" mais également un côté "nature". Elle est au pied du parc El Torcal où les amateurs de randonnées ne peuvent être que ravis. Nous en reparlerons.

Antequera est construit sur un site occupé par l'homme depuis au moins 5 millénaires. On y trouve un dolmen qui date de 3000 ans avant JC. Nous en reparlerons également plus tard.

Puis ce fut le domaine des Ibères puis des Romains qui construisirent une forteresse. La citadelle fut modifiée et agrandie par les Arabes dès le XIème siècle. De cela, nous en reparlerons également. ;-)



De nos jours, la ville est toujours dominée par sa citadelle mais également par le mystique rocher appelé la Peña de los Enamorados. 

Il fait l'objet d'une légende issue d'un amour impossible entre Tazgona, jeune musulmane et Tello jeune chrétien. Tello est condamné à mort  par le père de sa bien-aimée. Les jeunes amoureux s'enfuient et se réfugient dans une grotte. Harcelés, ils se jettent dans le vide pour rester unis pour l'éternité.

La Peña a la forme d'un visage tourné vers le ciel. C'est celui de Tello. Le doux vent qui le caresse n'est autre que Tazgona.


Dans le prochain billet, nous parcourrons la ville basse.